
Hormis lors de sa propre tonte de sa pelouse, on est tous irrités, et c’est le moins que l’on puisse dire par le bruit des tondeuses à gazon lors de belles journées propices à ce travail.
Il ne peut bien évidemment pas y avoir d’horaire précis ou tous pourraient tondre leur gazon, mais l’on a souvent l’impression, fausse bien sûr, que ce « chant des tondeuses ! », passe plutôt sur les parcelles limitrophes dès que notre propre tonte est terminée.
Certaines communes de notre pays ont déjà interdit les tondeuses à moteur et n’autorisent que les machines électriques, ou les robots. Sans en arriver là pour notre balcon du Jura si beau et « calme », il existe tout de même des solutions que nous aimerions rappeler à cette occasion.
• Ainsi que nous le relevions ci- dessus, les machines électriques font nettement moins de bruit et tondent parfaitement bien et sans difficulté, pour autant que l’on n’attende pas que la pelouse ait atteint plus de 15 cm environ.
• Les robots de tonte, à traction électrique, automatiques, allant se recharger et se mettre au garage selon leur logiciel programmé préalablement, représentent actuellement la meilleure solution, hormis le fait qu’elles sont encore coûteuses et qu’elles demandent l’installation d’un câble afin de leur interdire les accès aux zones extérieures ou aux obstacles sur son chemin. Selon les modèles, elles peuvent de plus accéder aux pentes montantes aussi, jusqu’à 30 à 40 %.
Leur qualité de tonte est excellente aussi, contrairement aux critiques erronées du début de leur mise sur le marché.
Demandez des offres si vous êtes intéressés, vous serez probablement étonnés des prix proposés actuellement, compte tenu de la forte concurrence entre les vendeurs. Assurez-vous toutefois de ne pas acheter n’importe quoi.
• Au niveau des tondeuses à moteur, il est bon de rappeler que si elles sont bien entretenues, il n’est jamais nécessaire de « mettre toute la sauce » lors de leur utilisation, si l’on n’attend pas que le gazon soit trop haut. Un régime bas du moteur suffit la plupart du temps. Il est beaucoup moins bruyant et ne dépasse pas les décibels encore tolérables pour nos oreilles. Pensez-y, en respect de vos voisins et respectez les heures « honnêtes » d’utilisation.
• Solutions écologiques surtout adaptables sur le balcon du Jura, soit en montagne.
Une pelouse de type « gazon fleuri » tondue à 8 cm, dans laquelle on laisse pousser les jolies fleurs basses (pâquerette, primevère, bugle, épervière piloselle, achillée millefeuille, crépide, brunelle, renoncule, sauge, thym véronique, etc.) ne peut que petit à petit se régulariser en couverture écologique du sol, que l’on n’a plus besoin d’arroser, de scarifier, de désherber, d’y épandre des engrais et qui, malgré tout reste une pelouse dont on n’a pas à avoir honte mais qui plutôt, honore nos régions plus naturelles d’altitude où les gazons de top niveau, uniquement composés de graminées de haute qualité ne font pas vraiment besoin. Pour passer d’un tel gazon à un « gazon fleuri bas permanent », il suffit donc simplement de laisser faire la nature, d’année en année, en respectant les conseils ci- dessus mentionnés, qui sont des plus faciles à suivre.
Les tontes deviendront quant à elles, deux fois moins nombreuses sur le cours de la belle saison.
Essayons d’adopter l’une de ces solutions, nos voisins n’en seront que plus reconnaissants.
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