Sur le thème de la pierre et de la charpente, la seizième édition du désormais traditionnel festival transfrontalier des Terroirs sans frontière voit s’activer fébrilement de nombreux bénévoles, suisses et français, depuis mercredi. Comme à l’accoutumée, et mieux encore cette année, ils vont offrir aux visiteurs un site d’exception et de très nombreuses animations.
Au cœur d’une fourmilière de travailleurs, dont de nombreux membres du Club des aînés des Fourgs, un point presse a été improvisé en plein montage du chapiteau par les Offices du tourisme d’Yverdon Région et des Fourgs. Entre cordes et poutrelles métalliques, Luc Martin, pour la partie suisse, et Roger Belot, adjoint au maire des Fourgs, pour la partie française, nous ont exposé les nombreuses réjouissances qui attendent les visiteurs du week-end. Il faut avouer que pour les journalistes présents, l’expérience ne fut pas des plus aisées entre un « Poussez-vous, ici on travaille, on ne discute pas ! » et les interlocuteurs qui disparaissaient aussi vite que ne progressait la construction du chapiteau.
Lien franco-suisse réaffirmé
Tout d’abord, le symbole de cette édition : la construction artisanale, par-dessus la frontière, d’une passerelle en pierre taillée et en charpente pour démontrer le lien étroit qui unit nos deux pays. Ensuite, l’histoire de la région viendra s’enrichir de deux nouvelles bornes, taillées par des maîtres artisans, l’une aux armoiries des Fourgs, l’autre à celles de Sainte-Croix. Deux éléments pérennes qui viendront enrichir les témoins de la communauté de destins qui unit les populations de part et d’autre de la frontière.
Ces ambitieux travaux artisanaux, dont le temps de réalisation relève du défi, se dérouleront sous les yeux des visiteurs et seront célébrés comme il se doit dimanche en fin d’après-midi.
Pour patienter, les visiteurs auront tout loisir de découvrir les produits artisanaux de pas moins de huitante producteurs, de déguster une « Borniflette », des saucisses à rôtir façon Grand’Borne ou encore d’admirer la réalisation du fameux fromage « Le Contrebandier » ou déguster celui de l’an dernier.