Du 9 au 12 février prochain, les rues de Sainte-Croix résonneront des festivités de la 37e édition du Carnaval. Mais pour consommer boissons et nourriture durant ces quatre jours, les organisateurs de l’événement ont prévu un changement majeur : pas de cash… ou presque ! Un système de cartes spécifiques et bracelets à recharger a été mis en place pour remplacer argent liquide, cartes bancaires et TWINT lors de la manifestation.
Il ne servira à rien de compter vos sous devant les stands du Carnaval cette année. À la place, une carte, similaire en apparence à une carte bancaire, ou un bracelet à porter au poignet feront office de moyen de paiement. Le prix de ces supports cashless et de leur activation s’élèvera à 1 franc. Ils pourront être acquis dès le 4 février auprès de RadioCarnaval, ou achetés durant l’événement à des endroits stratégiques. Il sera possible de les charger sur place, avec de l’argent liquide, par TWINT ou carte bancaire, ou en ligne, par TWINT ou carte bancaire, dès le lancement du Carnaval le 9 février. Dans les deux cas, le montant maximal est fixé à 500 francs.
Le cashless, de plus en plus utilisé
Dans l’air du temps, les systèmes de paiement « cashless » (littéralement « sans cash » en anglais) visent à éviter aux organisations divers tracas et à faciliter certains calculs fastidieux lors des achats. À la suite d’autres manifestations, spectacles et festivals (comme le Paléo notamment qui en a fait usage en 2022), le Carnaval de Sainte-Croix a décidé cette année de tester l’alternative. Le service cashless assuré en partenariat avec la start-up française Weezevent a nécessité un certain investissement : achat des cartes et bracelets, location du support de dépannage, service après-vente assuré par la société partenaire… Mais les bénéfices se feront sentir sur plusieurs plans, espère Jordan Hertig, responsable presse et communication du Carnaval.
« Il y a l’aspect de praticité, car les gens utilisent de moins en mois d’argent liquide pour payer. Avec ce système, on espère aussi limiter les erreurs de caisse : grâce à un lecteur fonctionnant comme une calculette, il sera possible de choisir le nombre de boissons à facturer, si le client revient avec des verres consignés, et le total sera fait directement », explique-t-il.
D’autre part, le cashless évite aux organisateurs de gérer un flux d’argent liquide qui peut vite s’avérer important lors d’une telle manifestation.
Récupérer le montant sur les supports
Cartes et bracelets pourront être conservés durant toute la durée du Carnaval et rechargés au fur et à mesure avec les montants désirés. Pour ceux qui souhaiteraient récupérer la somme restante sur la carte, il faudra en revanche attendre que la manifestation soit terminée. « L’utilisation de ces supports peut se faire sans la création d’un compte, mais le remboursement, lui, en exige un », explique Jordan Hertig. Ce système ne prévoit qu’une restitution d’argent sur un compte bancaire, et non en cash. Les montants qui ne seraient pas récupérés iront, eux, au Carnaval, permettant aux personnes qui le souhaitent de faire un don à la société. La manifestation terminée, et l’argent récupéré (ou non), les supports cashless pourront être jetés.
Les organisateurs espèrent que ces supports de paiement seront bien acceptés par les visiteurs. En cas de problème, Jordan Hertig assure que divers soutiens sont prévus : un numéro d’urgence sur la carte, une FAQ sur le site Carnaval.ch, ainsi que des personnes disponibles sur les points de recharge lors de l’événement.
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