Salle de spectacle de l’Hôtel de ville ce dernier samedi soir

et l’Orchestre des variations symphoniques.
L’Ensemble vocal de L’Auberson et le Chœur A Cappella d’Yverdon-les-Bains, soutenus par l’Orchestre des variations symphoniques ont interprété deux œuvres du XIXe siècle qui ont comblé l’attente des spectateurs. Il s’agit de la Suite Holberg d’Edvard Grieg et la Messe opus 12 de César Frank. Un concert exceptionnel, car cette dernière pièce n’a pas été jouée depuis une trentaine d’années.
C’est Edvard Grieg qui ouvrit le concert. Le Präludium de la suite Holberg, très connu par son phrasé, nous revient immédiatement en tête. Il est suivi par Sarabande, Gavotte, Air, pour se terminer sur un Rigaudon léger et joyeux. La Suite d’Holberg est une manière agréable de mettre en forme le public, c’est en quelque sorte une « mise en oreille ».
Puis les huitante choristes des deux ensembles s’avancèrent sur le devant de la scène pour interpréter la Messe en La majeur de César Frank. L’excellent communiqué, très complet, publié ce dernier vendredi, m’épargnera le soin de reparler tant de l’auteur que de l’œuvre. Les solistes étaient Eveline Inès Bill, soprano, Mathias Reusser, ténor et Daniel Bacsinszky, basse. Soulignons encore que l’orchestre a été rejoint par Denis Fedorov à l’accordéon, ceci pour remplacer avantageusement l’orgue et Adèle Savoy à la harpe. Martin Reetz tint le rôle de violoncelle solo. L’ensemble donne une impression de force et d’unité qui mettent bien en valeur les différents mouvements de l’œuvre de César Frank. Tout de suite, on remarque une symbiose parfaite entre le directeur Luc Baghdassarian et l’ensemble de l’orchestre et du chœur. Que du plaisir à jouer et du plaisir à chanter ! En fin de concert, Renata Cote Szopny, directrice de l’EVA, Veronika Horber, celle du chœur A Cappella et Eveline Inès Bill ont été fleuries comme il se doit.
L’Orchestre des variations symphoniques doit son nom à des références prestigieuses, en l’occurrence Antonin Dvorak et César Frank, qui ont chacun écrit leurs « Variations symphoniques ». Son répertoire varie entre tradition et création, c’est pour cela qu’en première mondiale, l’ensemble a créé « Le Songe de Clara » de Daniel Eisler que nous avons entendu l’année passée ici même.
Le concert a déjà eu lieu hier soir vendredi à Yverdon où un certain nombre de Sainte-Crix ont fait le déplacement. De plus la saison culturelle a été très intense ces derniers jours sur le Balcon du Jura. Cela explique, du moins en partie, que malheureusement seuls les gradins de la salle communale étaient bien garnis pour le concert de ce soir.
Comme ce fut le cas hier à Yverdon, petits fours et douceurs étaient aussi au rendez-vous du public et des interprètes en fin de soirée.
A. Mottier
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