La réception en l’honneur de Pascal Broulis et Yvan Pahud a connu samedi un franc succès. Quelque quatre cents personnes ont défilé, partageant discours, apéro et soupe aux poix en toute convivialité.
« Le chemin qui mène à Berne débute à Sainte-Croix » ! Parole de Cédric Roten, syndic de la commune de presque 5000 habitants qui a joyeusement fêté samedi à l’Hôtel de ville ses deux élus fédéraux. Cédric Roten a brièvement retracé le parcours politique des deux élus, qu’il a qualifié de « modèles de dévouement et d’engagement ». Ils ont en commun d’avoir débuté très tôt en politique. Le PLR Pascal Broulis est entré à 20 ans au Conseil communal, et à 25 ans, il a rejoint le parlement cantonal. En 2002, il a accédé au Conseil d’État vaudois, où il siégera vingt ans. L’automne dernier, il briguait avec succès le Conseil des États. Depuis décembre, il représente le Canton de Vaud avec Pierre-Yves Maillard, son ancien collègue de gouvernement.
De son côté, Yvan Pahud, membre de l’UDC, est arrivé au Conseil communal sainte-crix à l’âge de 22 ans « pour défendre la place de L’Auberson et du Plateau des Granges ». En 2016, il entre au Grand Conseil vaudois. Sur le plan communal, il remporte un fauteuil à la Municipalité en 2019. Depuis cette législature, il est vice-syndic. Et en décembre dernier, il intègre le Conseil national.
Éloges
Dans un portrait tissé d’éloges à l’égard du « bûcheron qui n’aime pas la langue de bois » selon la formule de 24 Heures - Christelle Luisier, présidente du Conseil d’État vaudois a noté qu’Yvan Pahud « n’avait qu’un défaut, celui d’avoir quitté le parti radical pour l’UDC ».
Des louanges également de la Broyarde à l’égard de son ancien collègue Pascal Broulis, chez qui elle a décelé « un sens de l’humain » et une capacité à négocier des compromis, non sans savoir auparavant défendu sa position, « y compris au téléphone à toute heure du jour et de la nuit ».
À l’instar de Steve Benoit, actuel président du Conseil communal sainte-crix, plusieurs intervenants ont souligné le côté « historique » de la présence simultanée de deux élus du Balcon du Jura au parlement fédéral. Autre consensus, plus politique, la nécessité de défendre les régions périphériques a été exposée par Pascal Broulis et Christelle Luisier.
Syndique de Bullet, Maude Schreyer, collaboratrice scientifique à l’Association des communes suisses, va dans le même sens : « Le travail qui se fait à Berne pour les régions périphériques est très important. Il faut avoir des voix qui portent. Les élections de Pascal Broulis et d’Yvan Pahud sont une chance pour notre région. »
Continuité
Parmi les 110 invités figuraient une belle brochette de députés, des préfets et des représentants des instances économiques de la région. D’autres étaient venus de plus loin, comme Olivier Français, qui s’est retiré du Conseil des États à fin novembre, passant le témoin à Pascal Broulis : « Je suis heureux de voir arriver après moi une personne avec une belle expérience des mécanismes politiques, une crédibilité et une notoriété », a confié le politicien PLR qui salue également « une continuité dans l’action politique ».
Jamais deux sans trois : plusieurs orateurs ont mis en évidence l’évolution de carrière d’un autre sainte-crix, Michel Staffoni, ancien secrétaire municipal local, et qui accédera au 1er avril 2024 à la fonction de Chancelier du Canton de Vaud, après avoir occupé des postes de cadre supérieur au sein de l’État. En fin de partie officielle, l’assistance ne s’est pas fait prier par le modérateur Raphaël Pomey pour entonner l’hymne vaudois
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