Le public s’est largement déplacé dimanche dernier au temple pour écouter le Concert de l’Avent proposé par l’Ensemble Vocal de L’Auberson, l’Union Instrumentale de Sainte-Croix et l’organiste Corien De Jong.
Dimanche dernier, le traditionnel concert de l’Avent a rassemblé plus de deux cents mélomanes sur les bancs du temple de Sainte-Croix. Le public a pu profiter d’un spectacle de Noël particulièrement varié avec les prestations de deux différents ensembles et du fil rouge de la soirée : l’organiste Corien De Jong. Cette dernière a poussé les orgues du temple dans des sonorités qu’il est rare d’entendre. Elle a offert des déambulations sur diverses variations des thèmes classiques du répertoire de Noël, emmenant le public de surprises en émerveillement tout au long de la soirée.
L’Ensemble Vocal de
L’Auberson en grande forme
Malgré l’absence de quelques malades, l’EVA a, comme toujours, su proposer des pièces classiques parfaitement exécutées sous la direction experte d’Alexandre Aegerter. « L’Ave Verum Corpus » de Wolfgang Amadeus Mozart a ouvert la marche en délicatesse. Un deuxième chant du même compositeur, « Laudate Dominum », a ensuite été introduit par un remarquable solo de la soprano professionnelle Florence Renaut. Après quoi l’EVA est revenu sur quelques chants de son répertoire en langue française : « Dans une étable obscure » et « Froids Aquilons ». Finalement, les choristes ont fait résonner les échos des anges dans nos campagnes appuyés par le public.
Le pasteur Frédéric Steinhauer a profité d’un intermède pour adresser à l’assemblée les vœux de l’Avent de la paroisse du Balcon du Jura. Il a en outre conté l’histoire de Monsieur Nimportequi. Ce dernier, après avoir longtemps cherché à se démarquer est parvenu à passer de l’anonymat total à l’extravagante richesse matérielle ; mais bien malheureusement très impersonnelle et empreinte de solitude. À l’issue de ce récit, Monsieur Nimportequi s’est finalement rendu compte, à l’occasion d’un improbable repas de Noël, que c’est en se mettant au service des autres que l’on devient « Quelqu’un ».
L’Union Instrumentale,
comme au cinéma
En seconde partie de concert, c’est l’Union Instrumentale et son chef Loïc Sébile qui ont exécuté l’arrangement « Christmas at the movies » d’une manière particulièrement réussie. Le public n’a eu qu’à fermer les yeux pour se plonger en pleine séance de cinéma. L’orchestre a repris les grands classiques de Noël du cinéma américain. Carillons, triangle et grelots ont résonné abondamment tout en laissant la part belle aux cuivres et aux percussions. « Sunday Market » et « A most Wonderful Christmas » ont suivi dans la même veine magistrale. Le public enchanté a plébiscité les musiciens qui, pour le plus grand plaisir de chacun, ont offert un bis.
En final, c’est en commun que l’EVA, l’Union Instrumentale et le public ont entonné « Voici Noël » pour clore la soirée en douceur.
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