Au lendemain du 35e Carnaval, le tout nouveau président, Nathan Vienet, tire un bilan tout à fait positif de son premier mandat à la tête de la manifestation phare du Balcon du Jura. La « Carna Jungle » a attiré des milliers de carnavaliers dans les rues de Sainte-Croix le week-end dernier.
Comment est-ce que vous résumeriez ce Carnaval, votre premier en tant que président ?
Magnifique ! Superbe ! C’était une très belle édition et une expérience fantastique. On est tous très contents de la façon dont se sont déroulés ces quatre jours de fête.
Il n’y a pas eu de problèmes graves ?
Non, heureusement rien de grave à signaler. Mis à part les quelques inévitables incidents qui vont de pair avec ce genre d’évènement, nous n’avons pas rencontré de gros problèmes.
En tout début de semaine des vents violents ont balayé la région au passage de la tempête Ciara. Comment avez-vous géré cela ?
Dès que nous avons eu connaissance de l’arrivée de ces vents, toutes les précautions nécessaires ont été prises pour sécuriser le site. Nous avons consolidé l’arrimage de la cantine à l’aide de véhicules lourds puis nous avons organisé des tours de garde pour surveiller les infrastructures.
Mais l’inquiétude principale c’était le jeudi soir puisqu’à nouveau des vents très forts étaient annoncés et que ce soir-là plusieurs centaines de personnes se trouvaient sous la cantine pour le souper anniversaire.
En effet, ça a été un gros souci pour nous. Il était absolument essentiel que le public ne coure aucun danger lors de cette soirée. Nous avons donc contacté l’entreprise propriétaire de la cantine. Le responsable connaît bien son matériel et au vu de la météo annoncée, il nous a assuré qu’il n’y avait pas de risque. Nous avons aussi pris l’avis des pompiers et après avoir reçu l’aval de tous, nous avons décidé de maintenir l’évènement.
Cette première soirée spéciale anniversaire s’est bien déroulée ?
Oui on est vraiment contents, les gens ont bien répondu. C’est un défi que le nouveau comité s’est lancé, c’était une première et ça a bien marché. Donc défi réussi !
Au niveau de la fréquentation générale, est-ce que vous êtes satisfait ?
Je n’ai pas encore vu les chiffres, mais il semble que l’affluence lors de la soirée du vendredi ait été plus ou moins identique à celle de l’année précédente. On a constaté une légère baisse pour le samedi soir, par contre il y avait énormément de monde dans les rues lors de la grande parade du dimanche ainsi que pour le bal des robustes.
Vous avez été surpris par la charge de travail avant et pendant la manifestation ?
Je savais plus ou moins à quoi m’attendre, mon prédécesseur ne m’avait pas caché l’ampleur de la tâche, mais c’est vrai qu’il faut le vivre pour s’en rendre compte. Le travail en amont est énorme, surtout au niveau administratif. Heureusement l’ancien président, Alexandre Tinguely, m’a bien aidé.
Après 35 ans, le Carnaval est toujours dans le cœur des Sainte-Crix. Vous ressentez toujours le même soutien et le même engouement autour de vous ?
Oui absolument, tout le monde joue le jeu. Les vitrines étaient aux couleurs du Carnaval, les sociétés locales étaient présentes sous la cantine ou pour animer le cortège et les autorités continuent de nous apporter leur appui, tout comme les entreprises et les commerçants. C’était un peu plus compliqué que d’habitude au niveau du sponsoring, car ce début d’année est chargé en manifestations et dates anniversaires dans la région. Il a donc fallu élargir notre champ de recherche, mais on y est arrivés.
Est-ce qu’il y a des changements prévus pour l’année prochaine ?
Non, à part quelques petites adaptations ici et là, on constate que la formule actuelle fonctionne bien. Il y a un bel élan de la part de toute la population du Balcon du Jura. On ne va donc pas tout révolutionner.
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