
© Photo : J-Cl. Piguet
Vendredi dernier, les syndics du district Jura-Nord vaudois ont tenu leur assemblée de printemps au musée du CIMA à Sainte-Croix. Ils ont évoqué les délicates questions de l’élimination des cadavres d’animaux et d’entretien des cours d’eau, ont partagé des préoccupations communes, puis ils ont entendu un exposé de la conseillère d’État Nuria Gorrite au sujet de la loi sur l’accueil de la petite enfance.
Dans un premier temps, les syndics des anciens districts de Grandson et d’Yverdon ont pris connaissance des informations données par le préfet Etienne Roy au sujet du clos d’équarrissage. Puis ils ont été rejoints par les autres syndics du district actuel Jura-Nord vaudois et de quelques députés de la région pour entendre Marc Miéville, chef du secteur lacs et cours d’eau qui leur a expliqué les problèmes relatifs à l’entretien des cours d’eau et à la destruction des plantes nuisibles.
Au cours de l’heure consacrée aux échanges, la syndique de Donneloye a soulevé le problème du dépassement du plafond d’investissement relativement à d’importants travaux de construction scolaire.
Le syndic de Cuarny a évoqué quant à lui le danger que peut représenter la délégation de tâches publiques à des sociétés privées.
Invitée à cette assemblée, la conseillère d’Etat Nuria Gorrite, dont le département est chargé aussi bien des problèmes de mobilité que d’accueil de jour a choisi ce dernier thème pour son exposé. Elle a présenté la loi votée en 2006, dont le but est d’offrir un choix aux familles, et qui a suscité une demande croissante de leur part. Les objectifs définis en matière de création de places d’accueil ont été dépassés, mais ils sont encore en deça des espérances, une situation qui découle de l’évolution de la société comme des exigences de l’économie.
Elle a insisté sur l’originalité du système vaudois caractérisé par un partenariat réussi entre les entreprises et l’Etat, puis présenté les grands principes de la loi. Il s’agit d’assurer la qualité de l’accueil (normes d’encadrement, bonnes conditions de travail), d’organiser un financement équitable et supportable pour les parents (40% du coût à la charge des parents, le reste pris en charge par l’économie et les collectivités publiques) et de développer l’offre dans un canton qui était très en retard.
La conseillère d’Etat a évoqué encore la journée continue de l’écolier qui contraint les communes à offrir un accueil facultatif avant, à midi et après l’école. C’est d’ailleurs le sujet qui a alimenté les discussions après son exposé, de nombreuses questions évoquant le coût jugé excessif des transports scolaires, surtout pour les petites communes comme Mauborget qui doit débourser 50’000 enfants pour ses huit élèves…
Les participants à cette assemblée ont été invités ensuite à prendre l’apéritif au CIMA, puis ils ont apprécié le repas servi à l’hôtel d’Espagne.
La prochaine assemblée aura lieu le 7 octobre à Baulmes.
Texte et photos J.-Cl. P.
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