Annulée ces deux dernières années, la (50e +2) MARA a connu un très grand succès sportif avec une participation de près de 800 fondeurs, mini-mara compris, et, d’après les spécialistes, d’une qualité rarement vue à la MARA. Outre Céline Chopard Lallier et Émilien Louvrier, deux vainqueurs de la Transjurassienne, il y avait aussi Elisa Brocard qui court pour l’Italie en Coupe du Monde et le Suisse Jovian Hediger qui a participé aux derniers JO en Chine.
Comme la couche de neige faisait défaut par endroits ou était trop mince, les organisateurs ont décidé que l’édition de leur course se ferait en deux boucles. Les traceurs ont dû faire quelques détours, si bien que les distances prévues, soit 21 et 42km n’ont pas pu être tenues et c’est sur 23,8 et 44km que les concurrents se sont élancés des Cluds, le samedi, comme le dimanche sur le coup de 9h.
Au départ des différentes catégories, on a pu s’apercevoir qu’il y avait une forte délégation venue de la France voisine, dont plusieurs jeunes éléments sont aux portes de l’équipe de France. Ces derniers ont d’ailleurs trusté les podiums dans les différences disciplines, mais ils ont dû laisser la vedette à une personne de 34 ans, Bastien Poirrier, qui, étant mécontent de sa deuxième place du samedi, devancé par Thomas Chambellant en style libre, a remis la compresse le dimanche en style classique pour s’imposer et remporter ainsi la Maxi-Mara qui est l’addition des deux courses, avec plus de dix minutes sur son dauphin Émilien Louvrier, avec une moyenne de plus de 25 km à l’heure. Chez les dames comme chez les hommes, les « bleus blancs rouges » ont accaparé les podiums, sauf dans le 12 et le 23,8 classique ou Elie Belot de la Planée sur la petite distance et Jovian Hediger de Bex sur 23,8km sont montés sur la plus haute marche du podium.
Cette 50+2 MARA a été aussi marquée par une certaine effervescence dans l’aire d’arrivée, puisque plusieurs candidates et candidats aux prochaines élections vaudoises étaient présents pour récolter des voix. Nous avons remarqué que le syndic de Sainte-Croix, Cédric Roten, a participé aux 23,8 km classique, de même que le municipal Yvan Pahud et Jean-François Gander, responsable des travaux. Le conseiller d’État, Pascal Broulis, était aussi présent.
Le président Michel Roulet était aux anges dimanche sur le coup de 13 heures. Il retenait de ces deux journées le fait qu’elles se sont déroulées sans accrocs, avec une participation importante, de qualité, ce qui est de bon augure pour les prochaines éditions.
L’avis de la grande majorité des concurrents soulignait la parfaite organisation de cette épreuve et les tracés dans un cadre idyllique pour la pratique du ski de fond.
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