Président du VBC Sainte-Croix depuis six mois, Vincent Duvoisin nous donne ses impressions sur la première moitié de saison de son club, tant sur le point administratif que sportif. Interview.
Journal de Sainte-Croix et environs : Vincent, faites-nous un petit bilan du Club après ces six mois de présidence...
Vincent Duvoisin : Au début ça a été un peu plus difficile que prévu puisque j’ai dû me déplacer à plusieurs reprises pour des assemblées avec la Fédération et la SwissVolley région Vaud. Mais maintenant tout baigne ! J’ai repris un club en très bonne santé. Le comité précédent a fait de l’excellent travail, si bien que je n’ai qu’à suivre, à peu de chose près, la ligne qu’il a tracée. Je peux compter aussi sur un comité qui a de l’expérience.
Les résultats des équipes vous aident aussi dans votre tâche…
Évidemment que cette première partie de championnat fait rêver. Sur cinq équipes, quatre occupent la première place de leur catégorie. Que peut-on demander de plus ? Cette vague de succès donne un certain engouement et ça se retrouve quand on organise des manifestations. Je n’ai pas de peine à trouver des personnes pour venir donner un coup de main. Tout le monde est bien plus disponible.
Comment arrivez-vous à gérer la présidence et votre rôle de coach de l’équipe féminine de 2e ligue ?
Ce n’est pas un problème. Nous sommes deux pour nous occuper de l’équipe, et avec Jean-Francois Gander nous sommes sur la même longueur d’onde. Lui donne l’entraînement le lundi et moi le mercredi. Ainsi ça me laisse du temps pour m’occuper de ma tâche de président.
Parlons des équipes et de leurs objectifs pour la suite de la saison…
Pour l’équipe féminine qui évolue en deuxième ligue, il ne faut pas tomber dans l’euphorie. Le classement est très serré entre quatre formations. Un peu moins de réussite, des blessures, et on se retrouve au quatrième rang. Quant à une ascension en première ligue, qui serait magnifique, ça demanderait plus d’entraînements, donc plus d’heures de salle et comme le Centre Sportif est déjà saturé… Le point de vue financier pourrait aussi entrer en ligne de compte.
La réserve de l’équipe de deuxième ligue, ce sont les M23F2, dont deux joueuses s’entraînent déjà une fois par semaine avec leurs aînées, et qui sont premières à égalité de points avec Cheseaux. Les autres équipes sont d’un niveau assez faible et l’année prochaine ces jeunes filles devraient monter dans un groupe de qualité supérieure qui la fera progresser plus.
Les Moins de 19 ans occupent le troisième rang et font preuve d’un bon engagement.
Et les équipes masculines ?
La troisième ligue est invaincue après dix rencontres. L’amalgame et l’entente entre les anciens et les jeunes joueurs sont parfaits, si bien qu’ils ont beaucoup de plaisir à évoluer ensemble. Quant à la quatrième ligue, elle occupe aussi la première place. Ce groupe fait vraiment plaisir. Il a été formé en début de cette saison dans le but de ne pas perdre trop de jeunes, puisque l’équipe junior de l’année dernière a été dissoute. Elle est donc formée de joueurs en devenir, dont certains jouent aussi avec l’équipe fanion.
Un retour en deuxième ligue est-elle envisageable ?
On en discutera à la fin du championnat, car la deuxième ligue dans sa forme actuelle est formée de cinq ou six équipes, composées d’anciens joueurs qui ont joué en ligue A, voire en équipe nationale et qui ne veulent plus donner de leur temps pour évoluer dans des catégories supérieures. Ils jouent donc pour s’amuser, mais faussent quelque peu le championnat puisque ces clubs ne veulent pas monter d’une ligue. On se retrouve donc dans une ligue fermée et un championnat à deux vitesses. Une prochaine réunion des présidents devra débattre de ce fait, à savoir si le champion de groupe devrait obligatoirement monter dans une ligue supérieure. Attendons donc et après on décidera. Il faudra aussi voir quel contingent sera à disposition de l’entraîneur.
Quel objectif pour cette deuxième partie de championnat qui débute samedi 14 janvier avec quatre rencontres au Centre Sportif ?
Les objectifs sont de se remettre tout de suite dans le bain et de continuer sur la même dynamique, pour satisfaire le public qui nous soutient, ce qui fait pâlir d’envie de nombreuses équipes visiteuses qui aimeraient bien avoir un tel soutien.
Je profite aussi de l’occasion pour présenter mes meilleurs vœux à tous pour cette nouvelle année.
0