Vendredi en début d’après-midi, l’alarme retentit à 13h25 pour un feu qui s’est déclaré dans l’immeuble « La Gentiane » situé à la rue William-Barbey à Sainte-Croix, juste en-dessous du passage à niveau. En quelques instants le toit s’est embrasé, mais après une heure de lutte les pompiers de Sainte-Croix, renforcés par ceux d’Yverdon-les-Bains, parviennent à maîtriser le sinistre.
Le Service de défense contre l’incendie (SDIS) de Sainte-Croix, dont la caserne se situe à quelques centaines de mètres du bâtiment où le feu s’est déclaré, s’est présenté sur les lieux moins de trois minutes après l’alerte et a déployé aussitôt les lances à incendie, ainsi que la grande échelle.
Alors que les premiers pompiers avaient déjà pénétré dans le bâtiment pour s’assurer qu’aucune personne ni animal n’était encore présente, puis pour entamer la lutte contre le feu, les tuiles du toit éclataient sous la puissance des flammes et chutaient avec fracas sur le sol, menaçant les soldats du feu. L’une d’entre elles a même fait éclater un tuyau, provoquant ainsi une gigantesque douche sur le devant du bâtiment.
Deux lances incendie ont été déployées à l’intérieur, appuyées par une autre depuis la grande échelle, mais le chef d’intervention Paul-André Joseph a estimé judicieux d’appeler le centre de renfort d’Yverdon-les-Bains, afin de fournir une deuxième grande échelle, ainsi qu’un véhicule de commandement situé en retrait du sinistre. Au total vingt-six pompiers de Sainte-Croix ont été engagés, appuyés par dix pompiers d’Yverdon.
Selon 24Heures, un des locataires a été averti par téléphone du feu qui s’était déclaré dans les combles et il s’est précipité avec un ami pour évacuer une dame de 94 ans vivant au deuxième étage. Il s’est également inquiété d’une autre personne âgée logeant au même étage, mais qui était absente à ce moment-là. Ce sont des moments de sang froid et de courage qui méritent d’être relevés. Les pompiers n’ont ainsi eu personne à évacuer et, au cours de leur intervention, n’ont compté aucun blessé. L’essentiel est donc sauf.
Selon le protocole en vigueur, c’est la Municipalité de Sainte-Croix qui s’est occupée de loger provisoirement les locataires du bâtiment et de déterminer le moment auquel ceux-ci pourraient regagner leur domicile, qui a bien sûr souffert des dégâts d’eau.
La cause du sinistre n’est à ce jour pas connue, elle fait l’objet d’une enquête par les services compétents.
J.-Cl. P.
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