[Best_Wordpress_Gallery gallery_type="slideshow" theme_id="1" gallery_id="1" sort_by="order" slideshow_effect="fade" slideshow_interval="5" slideshow_width="800" slideshow_height="500" enable_slideshow_autoplay="0" enable_slideshow_shuffle="0" enable_slideshow_ctrl="1" enable_slideshow_filmstrip="1" slideshow_filmstrip_height="90" slideshow_enable_title="0" slideshow_title_position="top-right" slideshow_enable_description="0" slideshow_description_position="bottom-right" enable_slideshow_music="0" slideshow_music_url="" watermark_type="none" watermark_link="http://web-dorado.com"]
Le recours à la grève est peu utilisé en Suisse et à Sainte-Croix en particulier. Si le personnel de Bacab SA a choisi ce moyen de lutte, cela signifie que la coupe est pleine. Non seulement les 32 licenciements sont difficiles à avaler, mais le plan social lui paraît insuffisant et la direction allemande du propriétaire Bartec SA semble peu disposée à accorder de meilleures conditions.
Le personnel de Bacab SA, qui produit des câbles chauffants électriques, a pris contact avec le syndicat Unia et l’a mandaté pour conduire les négociations.
Rappelons que le personnel, soutenu par les autorités de Sainte-Croix et le Département de l’économie du canton de Vaud, a présenté des propositions d’extension du site de production de Sainte-Croix, qui auraient pu sauvegarder les emplois. Mais la direction du groupe Bartec les a refusées et a confirmé la délocalisation en Allemagne.
Bartec a proposé un plan social dont le contenu a paru nettement insuffisant au personnel, qui a fait des contre-propositions. La direction a fait un petit pas dans leur sens, mais qui a été jugé encore insuffisant. D’où une nouvelle demande pour un plan social plus généreux. En l’absence de réponse, le personnel a décidé à 90% des voix d’entamer une grève à partir de jeudi en fin de matinée afin que la direction allemande se rende à Sainte-Croix avec un plan social acceptable. Les employés soutenus par Yves Defferrard, secrétaire d’Unia, ont manifesté leur volonté devant l’usine jeudi après-midi.
A cette heure, la réaction de Bartec est de déclarer la grève illégale.
J.-Cl. P.
Vous pourrez suivre le déroulement de cette action sur notre site, et vous trouverez de plus amples informations dans l’édition de mercredi 9 avril du Journal de Sainte-Croix et environs.
0