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La Rédaction du Journal de Sainte-Croix et environs
Bonjour,
récemment abonné à la version électronique du journal je suis nettement déçu par les photos couleurs qui deviennent trop pixélisées lors de la lecture en plein écran et illisibles. Il en est de même pour les annonces couleurs (cf. menus du Grand Hôtel il y a quelques temps). N’est-il pas possible de modifier ces photos afin qu’elles puissent être vues et agrandies sans perte de définition ?
Avec mes remerciements. Coulon JC
Rebondissant sur la pertinente intervention de Monsieur Charlet parue dans votre édition du 24 avril, j’ajouterais que le terme de ville, en plus de prétentieux, m’apparaît plutôt repoussant et réducteur. A mon sens l’image de notre commune est bien plus attirante si l’on n’occulte pas l’Auberson, le plateau des granges, les hameaux, les pâturages, les forêts, les sommets et le caractère villageois de notre communauté. Préservez-nous de transformer Sainte-Croix en une commune-ville !
D’accord avec le point de vue de M. Philippe Bonhôte concernant le terme de « ville » pour désigner Sainte-Croix dans le nouveau visuel. A mon humble avis, le terme choisi, même dans un but anticipatoire est un peu utopique. Assumons ce qui fait la particularité de notre commune. Loin de moi l’idée d’être pessimiste mais vu la situation géographique décentrée, à l’écart des voies rapides de communication, de la délocalisation en plaine de plusieurs PME ces dernières années (même si d’autres petites structures s’installent), je peine à croire en l’évolution démographique exponentielle d’un réservoir de population participant activement au développement souhaité. Mais la commune – et les villages qui la composent – a encore, actuellement, un potentiel de tourisme doux à exploiter sans aller à tout prix jouer dans la cour des grands.
Et pour les étoiles illustrant le logo du nouveau visuel, jolies mais sans vrai message. Mais il me semblait bien les avoir déjà vues quelques part : chez la banque BNP Paribas. En miroir 😉
Sainte-Croix… Petite ville ou grand village ?
Voici qui pourra peut-être satisfaire les curieux.
En Suisse, une ville est soit une commune de plus de 10 000 habitants, soit une commune possédant ce statut depuis le Moyen Âge.
Or, il semble bien que Sainte-Croix bénéficie de ce statut d’après M. Georges ADDOR (28.01.1860-16.06.1938), syndic de Sainte-Croix (1897-1900), élu député au Grand Conseil vaudois, puis nommé chancelier de l’État de Vaud. Il fut fait Chevalier de la Légion d’honneur en 1937.
Notices historiques de M. Georges ADDOR (Cercle d’histoire de la région de Sainte-Croix, Reprint de l’édition de 1904) :
« Certains vestiges établissent d’une façon certaine que les Romains connaissaient les vallons boisés qui constituent le territoire de Sainte-Croix. Des restes très apparents (ornières creusées dans le rocher) existent encore sur les pentes escarpées qui dominent les gorges de Covatannaz, et l’on a trouvé sur le sommet du Chasseron, où devait exister un poste-vigie, de nombreuses médailles et des monnaies dont les plus récentes datent de l’empereur Commode. Le Santa-Cruz de l’antiquité était donc en communication avec Ebrodunum (Yverdon) et Abiolica (Pontarlier).
Pendant six siècles environ, du Ve au XIe, cette partie du Jura n’exhale aucun souffle de vie. Ce n’est qu’en 1177 qu’apparaît de nouveau Santa-Cruz. A cette date, une bulle du pape Alexandre III, confirme une donation faite à l’abbaye du Lac de Joux, par Huon de Grandson, du pâturage de Lantifer (Chaux-du-Jura) et des deux moulins au dit lieux.
La noble et puissante famille Grandson présida, durant plusieurs siècles, aux destinées de Sainte-Croix. En 1317, Pierre de Grandson fit bâtir le château fort (Le Château) dont il reste les fondations, en même temps qu’il érigeait Sainte-Croix en seigneurie indépendante.
Les anciens seigneurs de la haute Bourgogne avaient déjà élevé des fortifications au-dessus du défilé qui conduit des Etroits à La Chaux, sur un mamelon très connu, qui porte encore le nom de Franc-Castel. Hugues de Châlons releva cette forteresse et y établit un péage. Elle devint un repaire de pillards et fut prise et détruite en 1536, époque où la domination de Savoie fit place à la domination bernoise.
Sainte-Croix est dès lors qualifiée de « ville » et, comme telle, envoie des députés aux Etats de Vaud. »
Les communes suisses jouissant du statut de ville sont rares, mais il en existe quelques-unes dont La Sarraz (2329 habitants), Rue(1265 habitants) et ma bien aimée Sainte-Croix.
Catherine Imhof