
Disparition d’une société de Sainte-Croix, créée par le pasteur Jean-Paul Perrin et son épouse Yvette en septembre 1978.
En arrivant de la paroisse de langue française de Zurich, ils avaient constaté, c’est vrai, qu’il y avait ici beaucoup de personnes à cheveux blancs.
L’idée de proposer, neuf fois par année, des animations le deuxième jeudi du mois, avec « quatre-heures », thé et gourmandises salées et sucrées surtout « maison ».
Bénévoles
Très rapidement, les bénévoles, dames et messieurs, ont spontanément fait ce qu’il fallait, sans autre plan d’organisation, puisque le fait est que, pendant trente-huit ans, le PRAD a « tourné » sans comité ni cotisations. C’était le reflet d’une société autre.
Il fallait déjà mettre les lourdes tables, puis, quel plaisir !, les décorations toujours accordées au thème du jour.
Merci !
Alors, tout d’abord, un grand merci aux deux initiateurs, ainsi qu’à la paroisse de Sainte-Croix, puis du Balcon du Jura, sur qui nous avons toujours pu compter ; merci aux pasteurs et diacres qui étaient porteurs, porteuses appréciés de messages choisis, et ouverts à chacun et chacune.
De la gratitude également envers notre Commune : syndics, municipaux, concierges, toujours à l’écoute de nos demandes.
N’oublions pas, sur ces dizaines d’années, toutes ces personnes amies actives dans ce bénévolat sincère et chaleureux, de bon cœur, sans qui la « Rencontre des Aînés » du début, devenue PRAD – partage, rencontre, animation, découverte – n’aurait pas eu lieu. Mille mercis pour ces très beaux et bons moments de retrouvailles d’un public ami pour que les animateurs nous apportent du plaisir à vivre autre chose, à découvrir : cinéastes,films animaliers d’ici et d’ailleurs, conférenciers avec diapos, loto, enfants des écoles, chantées d’anciennes chansons avec guitariste ou accordéonistes, conteuses, etc.
Un regard aussi, et des pensées à ceux qui nous ont déjà quittés, nous ne les oublierons pas, ils étaient efficaces et souriants.
Épilogue
Passer de neuf rencontres annuelles à sept, puis éprouver, ressentir une chose évidente : d’année en année, le public baissait pour diverses raisons. Il faut l’accepter, tenir compte du fait que ces dernières années, malgré les communiqués et les annonces dans notre Journal local, les affiches, les paillons, les rappels dans certains journaux et de vive voix, donc, de Mauborget à L’Auberson, peu sont ceux qui se déplaçaient.
Le coup le plus dur : préparés pour les anciens – mais pas seulement – cinquante nouveaux classeurs avec des chansons connues, un musicien accordéoniste estimé loin à la ronde, Claude-Alain Antonelli, des tables pour septante-deux personnes, des « quatre-heures » offerts généreusement et super bons et, à n’y pas croire, il y avait plus d’accueillantes, et les deux messieurs de la mise en place, que de personnes dans le public !
Décision
Le point final a été posé en assemblée le 29 juillet 2016, l’âge des bénévoles y est pour quelque chose aussi.
Bonne route aux autres sections, sociétés, rencontres, etc. Peut-être que, sous une autre forme, une nouvelle option naîtra.
Pour conclure, un grand coup de chapeau à notre actuel et apprécié ministre répondant, Jean-Christophe Jaermann, pasteur, et à Sophie Mermod-Gilliéron, secrétaire paroissiale attentive et efficace.
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