Jordan Hertig : «nous devons allier qualité et grain de folie carnavalesque»

Jordan Hertig, responsable de Carnaval FM. Âgé de 21 ans, il est à la tête de la radio carnavalesque depuis une année.
Jordan Hertig, responsable de Carnaval FM. Âgé de 21 ans, il est à la tête de la radio carnavalesque depuis une année.

Une nouvelle équipe est à la tête de Carnaval FM depuis une année. Cela a permis à la radio amateur de trouver un nouveau souffle. Si l’année passée seulement neuf émissions étaient au programme, la semaine dernière dix-sept émissions ont été diffusées chaque jour sur les ondes. Le nouveau responsable de Carnaval FM, Jordan Hertig, nous donne les raisons de ce nouveau développement.

Journal de Sainte-Croix et environs – Comment expliquez-vous ce regain d’intérêt pour Carnaval FM ?
Jordan Hertig – J’avais envie de poursuivre le travail de mes prédécesseurs mais en y apportant un état d’esprit plus carnavalesque et avec des «voix» connues de tous. A mon arrivée à la tête de Carnaval FM, nous étions sept au comité. Nous pouvions compter seulement sur trois membres. L’objectif était de recruter des personnes, si possible de la région, pour étoffer la grille des programmes et redonner une âme à la radio. Pour m’appuyer dans cette tâche, j’ai pris contact avec Fanchon Raposo qui a accepté la place de vice-présidente. Elle a pris son bâton de pèlerin et nous sommes vingt-sept aujourd’hui. Des anciens animateurs ont également entendu parler du projet et se sont spontanément proposés pour des émissions.

Quels sont vos objectifs pour 2017 ?
Poursuivre sur cette lancée. Nous devons essayer de recruter des jeunes pour former la relève et amener de nouvelles idées. L’objectif est aussi de mieux s’organiser, prendre plus de temps pour préparer la radio, investir dans du matériel pour que les câblages du studio soient simplifiés par exemple.

Et sur le plan radiophonique ?
Nous devons distinguer deux missions pour Carnaval FM. La première est d’animer la semaine qui précède le Carnaval, faire la promotion de la manifestation. La seconde commence à l’ouverture des festivités. Il faut offrir la possibilité aux personnes qui ne peuvent participer au Carnaval de s’immerger au maximum dans l’ambiance de la fête. Pour ce faire, nous allons certainement augmenter notre présence sous la cantine en 2017, mieux nous organiser sur le week-end de la manifestation. Nous voulons également accueillir à nouveau des guggenmusiks dans nos locaux afin qu’elles jouent en direct sur les ondes.

Quel bilan tirez-vous de cette première édition à la tête de la radio ?
Je suis vraiment très satisfait. Tout s’est bien passé grâce à l’appui de membres qui sont là depuis longtemps et au dynamisme apporté par les nouveaux. Les membres se sont vraiment impliqués et ont pris des initiatives, cela m’a fait chaud au cœur. Je les remercie ainsi que mon comité pour tout le travail effectué. Le fait que les autorités, les sociétés et entreprises locales viennent nous trouver dans les locaux de la rue du Progrès nous ont beaucoup touchés. La radio est un formidable lieu de rencontre. Il me semble que l’on revient un peu aux sources et que l’on redécouvre l’ambiance de «Radio Carnaval». Le premier «Radio Day» a connu un bon succès. Il faudra certainement faire évoluer la formule avec un concert plutôt qu’un bal.

Selon vous, qu’est-ce qui fait le succès de Carnaval FM ?
Le fait d’être proche des gens. Mais aussi que malgré que l’on soit des amateurs, durant neuf jours, nous essayons d’approcher la qualité d’une radio professionnelle. Ceci dit, ce qui est le plus important, c’est de conserver un grain de folie carnavalesque. Il faut apprécier cette possibilité qui nous est offerte de prendre quelques libertés sur les ondes pour faire régner l’esprit du Carnaval sur le Balcon du Jura.

Propos recueillis par Allan Müller

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