
Lumineux, sécurisés, adaptés aux normes en vigueur pour l’accueil de jour des enfants, les nouveaux locaux réjouissent pleinement la directrice de la structure, Evelyne Jelk.
Journal de Sainte-Croix : Quelles sont les améliorations apportées avec ces nouveaux lieux ?
Evelyne Jelk, directrice : L’augmentation des surfaces permet d’ouvrir un groupe « nurserie » pour les tout-petits et d’offrir plus de places d’accueil. Nous répondons par ce biais à une volonté politique affirmée de compter un plus grand nombre de familles qui s’installent dans notre région et dont un des critères importants pour le choix de leur lieu d’habitation est l’existence d’un accueil pré- et parascolaire à proximité.
Nous avons désormais un accès sécurisé et direct à des zones de vie en extérieur, pour tous les âges. C’est un réel plus pour le bien-être des enfants. L’offre de l’Unité d’accueil pour écoliers (UAPE) s’étoffe et l’accueil des élèves se fera également avant l’école, soit de 6h30 à 8h30. Les repas de midi sont désormais préparés dans les cuisines de l’hôpital et nous avons engagé deux intendantes à un taux de travail de 50 % pour gérer leur organisation.
Comment s’organisent les nouveaux espaces de vie ?
Nous sommes un accueil de jour pré- et parascolaire qui regroupe des enfants de 0 mois à 12 ans. Notre souhait est de pouvoir travailler et vivre tous ensemble, tout en réservant des zones spécifiques pour chaque catégorie d’âge. Cette vision a été pleinement réalisée dans ces locaux. Grâce à notre entrée totalement sécurisée avec interphone, aucun risque de visiteur imprévu et nous pouvons laisser les enfants déambuler librement dans tout l’espace, y compris le grand couloir central. Un gain de place et une liberté de mouvement qui seront très appréciés de tous.
La nurserie comporte une place d’allaitement pour les mamans qui désirent venir nourrir leur bébé. Les repas des plus grands se prendront dans la salle commune et ont été avancés à 11h30, afin de respecter au mieux le rythme alimentaire des enfants et de leurs parents. Des salles de gymnastique, de mouvement et de bricolage sont également proposées.
Avez-vous connu des difficultés avec ces changements ?
Nous avons dû exceptionnellement fermer la garderie durant les vacances d’été. Les familles ont été informées à l’avance et ont pu s’organiser pour cette période. Nous devions commencer à déménager à la fin du mois de juin, mais le chantier ayant pris un léger retard, il reste une seule semaine pour les travaux de nettoyage et l’installation des meubles. Nous avons encore beaucoup de travail à accomplir mais nous sommes très contents de ces nouveaux locaux.
Les critères d’engagement du personnel ont suscité quelques inquiétudes dans la région. Pourriez-vous nous donner des précisions sur ce point ?
Notre structure est agréée par l’Office de l’accueil de jour des enfants (OAJE), qui délivre des autorisations nominatives pour l’ouverture des structures d’accueil dans le canton et vérifie le respect des normes éducatives et sécuritaires. Il contrôle également les qualifications du personnel engagé et fixe le pourcentage admis de personnel qualifié (éducateur de la petite enfance, assistant socio-éducatif ou ASE) et non qualifié (ou auxiliaire) dans l’établissement. Afin de compléter l’équipe en place depuis plusieurs années, nous avons engagé dix nouvelles collaboratrices. Parmi elles se trouvent deux frontalières, dont l’une, bien que Française d’origine, a obtenu son diplôme d’éducatrice à Lausanne. Nous avons reçu l’aval de l’OAJE sur tous les engagements. Et pour être totalement transparente sur ces questions qui soulèvent la polémique, sur les vingt-trois postes de travail que compte la structure, vingt sont occupés par des personnes habitant dans la région proche. Nous allons également accueillir une stagiaire pour un an, une jeune fille de L’Auberson qui vient de terminer sa scolarité.
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