Cette année Pascal Broulis a invité Anne-Catherine Lyon, conseillère d’État, Vincent Grandjean, chancelier d’Etat et son épouse, à participer au grand repas du vendredi soir offert par la Confrérie. Radio Carnaval les a interviewés, en voici quelques extraits.
Vous êtes déjà venus plusieurs fois à la soirée du vendredi. Quelles sont vos impressions ?
Anne-Catherine Lyon : il y a une ambiance extraordinaire en arrivant sous la cantine. Je ressens toujours beaucoup de chaleur et de plaisir.
Vincent Grandjean : c’est la troisième fois que je viens, deux fois officiellement et une fois incognito ! Je suis toujours impressionné par l’organisation de ce gigantesque banquet, j’aime y amener ma femme et mes amis. De façon générale j’aime beaucoup venir à Sainte-Croix et j’ai toujours été bien accueilli.
Êtes-vous plutôt « Rhum » ou « coca » ?
Anne-Catherine Lyon : je n’ai jamais aimé le Rhum, donc je suis plutôt coca !
Vincent Grandjean : je garde un souvenir cuisant de mes trente ans à Bruxelles où j’ai quelque peu abusé du Rhum, mais malgré tout je suis plutôt Rhum !
Quelle est la journée-type d’une conseillère d’État ?
Anne-Catherine Lyon : mes journées sont longues et chargées ; elles commencent généralement à 6h30 par un téléphone avec Pascal Broulis, je crois qu’il ne dort jamais ! Elles se terminent aux alentours de 19h00. Le travail déborde fréquemment sur le week-end. Heureusement, le sport et les sorties culturelles me permettent de souffler, même si ma fonction exige qu’en privé, je porte toujours ma casquette de conseillère d’État.
Vincent Grandjean, en quoi consistent vos tâches à la chancellerie ?
J’assiste le Conseil d’État dans l’accomplissement de ses tâches. En tant que porte-parole du gouvernement, j’assiste aux séances, tiens le procès-verbal et prépare les dossiers. Je planifie et je coordonne les séances afin que les conseillers d’État n’aient plus qu’à prendre les décisions.
Pascal Broulis, comment voyez-vous la situation actuelle et future du canton de Vaud ?
L’année 2015 a été conforme à nos attentes grâce notamment au contrôle des dépenses. Mais il faut rester vigilant; le franc fort aura des impacts sur les rentrées fiscales, les entreprises continueront à délocaliser. Nous avons déjà perdu 1000 postes de travail à cause du franc fort. Il est difficile d’agir à notre niveau sur une économie mondialisée, mais là où c’est possible nous le ferons, comme par exemple mettre l’accent sur la formation qui peut être une importante force de frappe.
Comme à chaque fois, le repas servi pour 1000 personnes a remporté un vif succès. Cette année, c’est le « pulmentum » (la pitance), à savoir un hachis Parmentier, qui a été servi en un temps record. Pour la suite de la soirée, ambiance amicale dans les bars et plaisir des retrouvailles étaient au rendez-vous, sans oublier le « Caveau » qui offrait un espace plus tranquille et plus intimiste et toujours aussi accueillant.
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