
Le nouveau CD « Et voilà ! », est mon 18e disque. Il comprend treize chansons inédites, écrites entre 2011 et 2012, ce qui porte à 208 le nombre de chansons que j’ai enregistrées (combien j’en ai écrites ? Je ne sais plus… entre 250 et 300…).
Enregistré entièrement par votre serviteur durant l’été 2012 (voix guitares et instruments midi), il a été mixé par Marc Champod (Studio Tube).
L’accompagnement est basé principalement sur les guitares folk et les guitares classiques.
On trouve dans « Et voilà ! », naturellement, quelques chansons témoignant de la marche du monde (Tunis 2011, Actualités 2012), d’autres rappellent mon engagement (Je me bats, À la Manif, Le Polonais), d’autres encore exploitent la veine comique, telles « Cher Monsieur » (avec la participation exceptionnelle et amicale du Bel Hubert !) ou «Zoologie». Cependant, le ton général du CD est à la tendresse, que l’on dégustera dans « Les Ardéchois », « Avignon », « Petite Berceuse » ou « Est-ce écrit »…
Les premiers commentaires des premiers auditeurs (ou auditrices!) ont été: « C’est un disque serein », « C’est un disque apaisé »…
Moi, je trouve en tous cas que c’est un beau disque !
Michel Bühler
Fidèle à lui-même
Et voilà… le dernier disque de Michel Bühler. Et on dirait presque le premier, tant il est vrai que l’artiste du Crêt Papillon reste fidèle à lui-même, à ses mélodies, à ses paroles, à ses intonations et à ses engagements.
Comme l’auteur le dit lui-même, on retrouve les thèmes qui lui sont chers. Et il est vrai que c’est la tendresse sereine qui domine. On a particulièrement apprécié la dernière chanson du disque : Est-ce écrit quelque part… qui exprime toute la poésie que l’artiste peut lire dans le monde d’aujourd’hui.
Dans le registre de l’engagement, Le Polonais nous révèle un homme que l’on croit reconnaître, un travailleur acharné, disponible, un bon type, qui représente tant de ces « étrangers » qui ont contribué à façonner le monde tel que nous le connaissons.
En matière d’humour et d’ironie, Michel Bühler n’est pas en reste, surtout s’il s’associe au Bel Hubert avec qui il signe une chanson particulièrement ironique à l’égard du brave peuple suisse, si gentil, si tondu…
Enregistré dans le studio particulier de L’Auberson, ce disque résonne du son doux et harmonieux des guitares, sans artifice inutile, ni orchestration superfétatoire. C’est de la chanson simple et charmante, claire et efficace, portée par une voix chaude et émouvante.
J.-Cl. P.
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