Organisé conjointement par le Musée des Arts et Sciences et le Cinéma Royal, l’événement de ce samedi 27 septembre a attiré quelques rares personnes désireuses de (re-)découvrir les joies de la dactylographie sur les machines à écrire d’autrefois.
Deux textes différents, l’un pour les adultes, l’autre pour les enfants, attendaient les curieux de tous âges, invités à venir tester leurs aptitudes dactylographiques le temps d’un après-midi. Les plus jeunes éprouvent quelques difficultés passagères à se familiariser à des touches certes plus récalcitrantes que celles d’un ordinateur moderne, alors que les adultes présents retrouvent avec beaucoup de bonne humeur des claviers qui ne leur sont pas inconnus. Toutefois, même les plus expérimentés sont parfois quelque peu surpris quant à la disposition de certaines touches : les accents ne sont en effet pas placés au même endroit que sur nos claviers modernes et il faut bien quelques minutes de réflexion pour se rappeler comment frapper le point d’exclamation… car ce caractère est inexistant sur ces machines d’un autre temps.
Mais très vite, les habitudes reviennent et s’installent et c’est avec un grand plaisir que chacune et chacun se prend au jeu de la vitesse et c’est à qui terminera son texte le plus rapidement possible, mais également avec le moins de fautes de frappe, le tout dans une ambiance très bon enfant.
Des souvenirs d’une autre époque
L’après-midi se poursuit autour de quelques gourmandises offertes pour l’occasion, puis les participants se dirigent dans la salle obscure du cinéma pour y visionner le film Populaire, expressément choisi pour l’occasion car il contient une scène de concours de dactylographie d’anthologie.
On ne peut que regretter le nombre très restreint de participants à cet événement, sans doute dû au magnifique soleil qui régnait sur notre région et partout en Suisse ce week-end, mais l’expérience, quelque peu inhabituelle, était intéressante et a permis aux participants d’échanger quelques souvenirs du travail et de leurs habitudes avant l’ère informatique.
Texte et photos : R. Gueissaz
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