Lundi, la séance d’accueil pour les nouveaux habitants a permis de faire les présentations et de montrer un aperçu des services, associations, infrastructures que propose Sainte-Croix.
La commune a fait de Yann Marguet le premier interlocuteur pour souhaiter la bienvenue aux habitants puisqu’un de ses sketchs fut projeté dans l’espace Alexei Jaccard pour débuter la soirée.
Par la suite, le syndic Cédric Roten a fait un rapide historique de la commune pour pouvoir parler de ce qui la constitue aujourd’hui, en chiffres : 27 hameaux et localités, 55 conseillers communaux, 800 jeunes élèves chaque jour, 28 restaurants, 370 entreprises, 74 lits dans l’établissement médico-social, 93% du territoire communal constitué de nature, 170 places de parc gratuites, 31 trains par jour pour la plaine en semaine, et plus encore.
Le public a également appris que la commune avait la même taille que celle de Lausanne, le double de celle d’Yverdon et à Cédric Roten d’ajouter que « pour cela, on aime bien se comparer ». En effet, pendant le reste de la séance, Sainte-Croix a été présentée comme incomparable de par le léger paradoxe entre sa position géographique et son offre de services très complète.
L’administration communale ainsi que les représentants de différentes institutions de la ville ont pu se présenter et souhaiter la bienvenue aux habitants, afin de pouvoir, pour tout le monde, mettre des visages sur des noms.
Le « pays de loup » et ses habitants
« Comment distinguer un Sainte-Crix ? » est une question posée dans un autre petit film diffusé dans la soirée. La réponse est inédite : « Il dit bonjour ». Pendant le verre de l’amitié, c’est exactement cet aspect que Leticia Piguet, nouvelle habitante depuis août 2019 et enseignante au collège de la Gare, apprécie à Sainte-Croix. « J’ai l’impression que les gens sont contents de te voir même s’ils ne te connaissent pas ». Elle vient pourtant d’un village bien plus petit que Sainte-Croix en plaine.
Julie Jaccard, nouvelle habitante elle aussi, déplore seulement le manque de motivation de ses proches pour « venir en montagne » lui rendre visite. Elle a quitté Vevey pour retrouver Sainte-Croix qu’elle connaissait déjà dans son enfance. Cela rappelle une phrase entendue pendant la séance d’accueil: « Si l’on n’aime pas Sainte-Croix, c’est qu’on n’y est jamais allé. » Les nouveaux habitants se sont réjouis de leur présence sur le Balcon du Jura. Une des nouvelles recrues, Niamh Fahy, s’est exprimé avec un grand sourire par une simple affirmation pourtant complète : « Plus je vis ici, plus j’aime ! »
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