Le vendredi 24 et le samedi 25 janvier, les gymnastes de la FSG La Sagne ont gagné le podium de la salle communale de Sainte-Croix. Après cinq mois de préparation, les membres livrent la soirée annuelle « 2020 ». En filigrane des sauts de « cabris », les valeurs d’une société sportive se lisent : activité, amusement et évasion.
En ouverture de la première partie, les plus petits des athlètes montent sur scène. Accompagnés de leurs parents, les bambins suivent un parcours. À gauche, une initiation à l’équilibrisme : une balade sur des bancs suédois surélevés. À droite, une introduction à l’acrobatie : des roulés-boulés au travers des cerceaux formant l’emblème olympique. Pour ce volet technique du spectacle, chaque numéro implique un dispositif particulier de l’équipement. Sous l’œil bienveillant des coaches, les groupes dévoilent des prouesses physiques. Sur un tapis de damier orange-bleu, les fillettes mènent à bien des figures au sol. Des demoiselles se contorsionnent en duo autour des barres asymétriques. Après une série de mouvements en synchronisation, les garçons sautent sur le trampoline et pratiquent des figures libres. D’autres, aux barres parallèles, réalisent des figures statiques. Le pot-pourri illustre la diversité de l’univers de la gymnastique. Pour pallier le temps de la mise en place de chaque acte, les traditionnels sketches figurent au programme. De dialogue rocambolesque entre un policier et une conductrice bien articulée à une altercation farfelue entre un cow-boy et un clown, la variation règne. Jeu de mots et de gestes exercent les muscles du sourire.
Après l’entracte, la scène se transforme en piste de danse. Les groupes suivent dans les traces des gazelles du « Cize Gym Danse ». La deuxième partie embarque les spectateurs pour un voyage dans le temps et l’espace. Nanas en jupes noires à pois blanc style années 1950. Des jeunots habillés de vêtements blancs « baggy » aux allures de 1980. Les unes font les pas du Rock’n’Roll. Les autres livrent une chorégraphie sur un tube de Kenny Loggins. Quant aux plus jeunes, ils mettent le cap sur le Brésil. Sur le rythme de la lambada, leurs jambes se dégourdissent. La soirée jette une lumière sur la pluralité de l’aventure amicale qu’est la gymnastique.
0